Claude A. Simard peintre canadien de renom du 20e siècle

« Comme peintre, il s’est démarqué dès le milieu des années 1970 et n’a jamais cessé de pratiquer depuis. Pour lui, le succès fut presque instantané, se manifestant d’abord à Québec, sa ville, pour s’étendre graduellement à tout le Canada. »

Extrait : Bernier, Robert, « La peinture au Québec depuis les années 1960. »
Editions de l’Homme 2002, 384p., p.358

Claude A Simard est décédé le 15 septembre 2014

À quelques jours de son décès, ses anciens étudiants, dans un article dans le journal Le Soleil, nous font part de leur reconnaissance envers Claude A Simard, un mentor pour plusieurs de ceux-ci. Lisez « Adieu monsieur le professeur », vous serez très touchés.

Et la ville de Québec sur une période d’une année, septembre 2016 à septembre 2017, honore la mémoire de Claude A Simard, peintre, sculpteur, graphiste et enseignant dans le cadre d’une majestueuse rétrospective au Centre d’Interprétation historique de Sainte-Foy.

De plus, on ne pourrait passer sous silence l’imposant reportage de 16 pages de Robert Bernier dans la Revue Parcours en janvier 2016.

« Adieu Monsieur le professeur »
(Journal Le Soleil 20 septembre 2014 p. 20)

Adieu Monsieur le professeur…

On peut dire de lui qu’il était coloré et qu’il a beaucoup déteint sur nous.

Avec lui, on a été verts de fatigue tant il était exigeant. Plusieurs ont rougi lorsque, sans retenue, il commentait nos travaux. Si cet homme nous en fait voir de toutes les couleurs, il a surtout su semer en nous le sens du devoir et l’amour de tout ce qui est beau. Vif et honnête, il a cru en nous et surtout, il nous a permis de croire en nous-mêmes. Il avait le talent précieux de stimuler la création par les mots justes et l’exemple.

Monsieur le professeur, vous nous avez beaucoup aimé, nous le savons. C’est à notre tour de vous dire à quel point nous vous avons aimé aussi. Votre passion si inspirante vous survivra. Elle est en nous maintenant. Et nous avons commencé à la transmettre depuis longtemps.

Merci Monsieur Claude A. Simard (1943-2014)
On ne vous oubliera jamais.

Trois décennies d’étudiants attristés

Rétrospective « Peindre le bonheur » Claude A. Simard ARC
​20 septembre 2016 au 3 septembre 2017
​au Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy, Ville de Québec

Cette exposition rend hommage à Claude A. Simard. Elle regroupe une cinquantaine de tableaux et cinq sculptures tout en présentant quelques carnets de voyage et des créations significatives dans le domaine du graphisme. Divisée en dix zones, l’exposition aborde divers aspects de la vie de Claude A. Simard et les grands thèmes chers à l’artiste.

Pour l’occasion, la maison Simons de Québec a accepté de produire un foulard de soie, d’une oeuvre de l’exposition « Pois de senteur », qui a été vendu en magasins au travers le Canada.

Exposition posthume d’œuvres sur papier, Galerie Perreault, Québec, Nov- Déc. 2015
Godin, Sandra, « Claude A. Simard, Marchand de bonheur »,Le Journal de Québec, Nov.22, 2015

Reproduction de l’oeuvre « Pois de senteur » sur carré de soie par Simons 2016

Exposition dessins de voyage Roberts Gallery, Toronto, 28 avril au 18 mai 2018

Rétrospective Masters Gallery, Calgary, 21 au 27 avril 2018

Magazin’Art No 106/vol 27 Hiver 2015
​Bois, Michel. « Claude A. Simard (1943-2014) Atteindre l’intemporel » pp 55-59
​pp 85-88

Legs d’exception

La vivacité lumineuse de la nature! Le bonheur, la joie de vivre et de peindre avec l’audace des couleurs afin de faire voir et ressentir! Pensons à des toiles telles un sourire dédié à la société. Un sourire où l’espérance et la joie transparaissent.

Michel Bois

Parcours No 87- janvier février 2016
​Bernier Robert, « La beauté perspicace, Claude A. Simard » pp 28-41

Texte de Nicole Allard, « Claude A. Simard, À la recherche de l’éden », Répertoire des galeries d’art de Québec, Printemps 2016,p.7

« Impossible de résumer la carrière et l’oeuvre de Claude A. Simard qui a marqué de sa présence le milieu artistique et publicitaire du Tout-Québec. Connu principalement pour ses paysages champêtres et urbains, de même que pour ses tableaux de fleurs et de jardins luxuriants, le peintre a laissé une production colossale, laquelle a débuté en 1969.

La maîtrise du dessin et de la couleur éclatante en est tout naturellement le fondement. La ligne assurée et ondulante, héritée de sa formation graphique, perdure en effet dans les contours et les détails de ses explorations florales entreprises dans les années 80.

Thème de prédilection que ce féru d’horticulture a su renouveler au fil des temps. « Éclats de vie », Sanctuaires de beauté » comme il les appelait, ses jardins sur toiles, croqués jusqu’en Hollande, sont indissociables de son oeuvre.

Claude A, Simard demeure un incontournable.

Hommage Simons, Revue Parcours No 87, janvier février 2016 p. 1

LA FORCE DES RENCONTRES
LA FORCE DES IDÉES
LA FORCE DU TALENT

Deux jeunes hommes discutent dans un bureau.
La prémisse est belle. Quel pourrait être le symbole qui représenterait l’identité d’une entreprise passionnée par l’art de vêtir les gens et quelle serait l’image qui témoignerait le mieux de ses origines écossaises, de ses valeurs, de sa passion pour la créativité, l’innovation, le renouvellement? Les idées fusent, la discussion est animée.

Quel était le tout premier vêtement de l’homme suggère l’un? La feuille sans aucun doute, la feuille! Euréka! Et l’enthousiasme fait place à l’exploration, au travail… Le dessinateur se met à l’œuvre, le concepteur peaufine la forme et le sens, l’artiste s’exprime…

C’était au milieu des années 1960 dans le magasin du 20 côte de la Fabrique au cœur du Vieux-Québec. Tout un avenir se dessinait dans cet élan créatif. Claude A. Simard et Gordon Donald Simons tissaient sans le savoir, la trame d’une histoire moderne qui allait faire école sur la force de l’image dans le monde et ouvrir les nouveaux chemins d’une modernité effervescente.

Ainsi est le geste de l’artiste. En dessinant l’objet, il en prolonge la vie et en raconte son essence.
Ainsi est le destin de la feuille dans son mouvement soumis au cycle des saisons.
Ainsi est sa puissance : naître, vivre, tourbillonner, se poser et renaître sans cesse.
Ainsi est la beauté de créer.
Ainsi est la force des rencontres et ce qui nous anime chez Simons!

CLAUDE A. SIMARD A MARQUÉ DE SON TALENT LE DEVENIR DE SIMONS…
NOUS LUI RENDONS HOMMAGE!

SIMONS

Sérigraphie posthume « Fleurs de mai « 2000 éditée par le Centre Félix-Antoine Savard de Saint-Joseph-de-la-Rive en Charlevoix, octobre 2016